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3 mars 2012 6 03 /03 /mars /2012 17:19

Connaissez-vous l’histoire du vieil homme chinois et de sa philosophie de vie ? Je vous la résume ci-dessous, mais si vous souhaitez la découvrir entièrement, vous la trouverez ici.


C’est un vieil homme très pauvre, que les rois eux-mêmes jalousaient, car il possédait un magnifique cheval blanc qu’ils voulaient lui acheter à tout prix mais lui refusait : " Ce cheval n'est pas un cheval pour moi, disait-il, c'est une personne. Et comment pouvez-vous vendre une personne, un ami ? "


Un jour son cheval disparu de son écurie, … les villageois s’exclamèrent : « il aurait mieux valu le vendre, maintenant, on te l’a volé… quelle malchance ! "


Le vieil homme répondit : “Chance, malchance, qui peut le dire ?”»


Il ajouta : " N'allez pas si loin. Dites simplement que le cheval n'est pas dans l'écurie. Ceci est un fait, tout le reste est un jugement. Je ne sais si c'est un malheur ou une bénédiction, car ce n'est qu'un fragment. Qui sait ce qui va suivre ? "


Je vous engage à découvrir la suite de l’histoire ici avant de poursuivre …


Parfois on peut se croire malchanceux ou chanceux … Mais c’est avant tout un état d’esprit… Une vue de l’esprit ….Notre propre jugement !


« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu’ils portent sur ces choses » (Épictète)


Un jugement dont on est trop souvent prisonnier parce que notre société et notre éducation nous ont appris, tout petit, à forger de tels accords avec nous même. Des accords nocifs et qui nous plonge dans un mauvais état d’esprit …


Avec la perte d’un proche, on est peiné, meurtri et parfois on a du mal à s’en remettre. Si on entre dans un processus de malheur et de malchance, que l’on ancre en soi, que l’on consolide petit à petit … au fil des années, on se forge de mauvais accords avec soi même.

C’est ce qui m’est arrivé quand j’étais plus jeune avec la perte de mon petit frère, j’ai eu la même impression que ces villageois : je me suis dit quel malheur, quelle malchance ! Et bien d’autres choses encore… J’ai longtemps cru qu’Il ne pouvait pas en être autrement et j’ai entretenu ce phénomène avec des échecs à répétition et des difficultés vécues.


« Vous agissez contre-vous-même lorsque vous jugez » (Don Miguel Ruiz)


Il faut pas mal d’années pour désapprendre, rompre ces mauvais accords réalisés avec soi-même, en faire un nouveau et se mettre de nouveau à rêver !


Aujourd’hui, je crois qu’il n’y pas plus de malchance que de chance, il y a simplement à transformer notre regard sur les événements de la vie.


« Accueillir toute situation comme occasion de se transformer, c'est grandir véritablement » (Yvan Amar)


Il est nécessaire de changer notre état d’esprit, d’attirer à nous de meilleures énergies … A nous de montrer la voie et de tracer notre route …


Pensee-du-jour 2190

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