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11 mars 2012 7 11 /03 /mars /2012 00:00

Il était une fois, une grenouille qui vivait au fond d’un puits.

Pensee-du-jour 2225

Ce puits était vaste et très confortable pour une petite grenouille. Elle regardait chaque jour le petit rond de ciel au dessus de sa tête. Elle tournait, sautait, plongeait, avait appris à connaître et exploré chaque pierre et chaque recoin de son puits. Cela lui avait pris toute sa vie de petite grenouille et elle en était très fière.

 

Un jour, une grenouille voyageuse qui avait très chaud et très soif sauta dans le puits. Plouf !

 

 

« Bonjour madame Grenouille.

Bonjour madame Grenouille.

Enchantée de faire votre connaissance.

Moi de même, chère madame Grenouille. Mais quel bon vent vous amène donc ici bas ?

J’ai voyagé depuis l’aube, car je m’en reviens de l’océan pour aller voir ma grand-mère qui habite de l’autre côté de la forêt et comme il faisait très chaud, je me suis permise de sauter…

Oh ! Vous avez très bien fait ma chère. Je vous en prie, faites comme chez vous. Vous prendrez bien une petite mouche… Mais où est donc ce puits océan dont vous me parlez ?

Eh bien, l’océan n’est pas un puits ou si l’on peut le décrire comme tel, c’est un puits qui s’étend à l’infini, avec le ciel pour contour.

Le ciel pour contour… Vous moquez-vous de moi ? C’est le monde à l’envers. Et comment l’eau peut-elle tenir alors ? Et comment peut-on tourner en rond sans murs ?

Mais pourquoi voulez-vous donc tourner en rond puisqu’il n’y a pas de murs ? interrogea la grenouille voyageuse.

Mais parce que c’est la vie de tourner en rond enfin ! s’exclama la grenouille du puits, un peu irritée du tour que prenait cette conversation qui avait pourtant si bien commencé.

Ah ! dit l’autre, pensive. Mais vivre dans l’espace infini de l’océan, c’est merveilleux !

La grenouille du puits réfléchit. Elle imagina son puits sans ses pierres, pierres qu’elle connaissait depuis son enfance, le ciel du haut en bas…

Non, vraiment, un puits sans pierre… des pierres en ciel… mais quelles carabistouilles est-elle en train de me raconter cette grenouille ?

… Elle commença alors à avoir peur, s’imaginant que l’autre était en train de monter un stratagème pour lui donner envie de partir, pour lui voler son beau puits chéri.

Eh bien, allez-vous en, sortez de chez moi et retournez-y dans votre fameux océan ! dit-elle en se montrant menaçante et ferme. »

 

La grenouille voyageuse, perplexe et déçue, partit tandis que la première retourna à ses occupations, trop heureuse d’avoir déjoué les plans d’une grenouille machiavélique.

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 22:30

Un homme tomba dans un trou et se fit très mal.


Un Cartésien se pencha et lui dit : « Vous n'êtes pas rationnel, vous auriez dû voir ce trou ».

Un spiritualiste le vit et dit : « Vous avez dû commettre quelque péché ».

Un scientifique calcula la profondeur du trou.

Un journaliste l'interviewa sur ses douleurs.

Un yogi lui dit : « Ce trou est seulement dans ta tête, comme ta douleur ».

Un médecin lui lança 2 comprimés d'aspirine.

Une infirmière s'assit sur le bord et pleura avec lui.

Un thérapeute l'incita à trouver les raisons pour lesquelles ses parents le préparèrent à tomber dans le trou.

Une pratiquante de la pensée positive l'exhorta : « Quand on veut, on peut ! »

Un optimiste lui dit : « Vous avez de la chance, vous auriez pu vous casser une jambe ».

Un pessimiste ajouta : « Et ça risque d'empirer ».


Puis un enfant passa, et lui tendit la main...

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8 mars 2012 4 08 /03 /mars /2012 00:00

Un jour, un vieux professeur fut engagé pour faire une intervention sur la gestion du temps à l'occasion d’un colloque international réunissant les plus brillants cerveaux d'entreprises du monde entier. Or, compte tenu de la richesse du nombre des intervenants, l'organisateur lui octroya seulement 15 minutes.

Le vieux professeur hésita avant de répondre : " Quel message délivrer en 15 minutes ?" puis, après mûre réflexion, il accepta.


Le jour J est arrivé. Devant plus de 100 paires d'yeux tournés vers lui au centre de l'amphithéâtre, le vieux professeur, sans mot, commença par un regard circulaire à les regarder paisiblement et lentement puis il leur annonça : " Nous allons faire une expérience." Silence d'étonnement et de curiosité.


De son cartable en cuir, il sortit un bocal ressemblant à un bocal de chimiste se terminant par un goulot puis, avec un geste lent, il y plaça à l'intérieur, un par un, des cailloux gros comme des balles de tennis.

Quand le bocal fut rempli de cailloux, il se tourna vers sa nombreuse assistance et demanda : " Le bocal est-il plein ?"

Tous répondirent sans hésitation : " Oui" et il ajouta " Vraiment ?"


Alors, il replongea vers son cartable en cuir pour en extraire un sac de gravier qu'il versa dans le bocal jusqu'à ras bord.

Et il demanda à nouveau : " Le bocal est-il plein ?"

Cette fois, la brillante assemblée ayant compris le sens de la démonstration répondit : " Probablement que non !" et il ajouta : " Bien !".


Puis, il y sortit de son cartable en cuir un sac de sable qu'il vida pour remplir le bocal et demanda : " Le bocal est-il plein ?». "Non" répondirent en cœur tous les participants.


" Bien !" dit le vieux professeur avec un brin de malice. Il saisit alors la carafe d'eau posée sur la table de conférence et il versa l'eau jusqu'à ras bord du goulot dans le bocal.


Levant les yeux sur sa brillante assemblée, il posa la question : " Qu'est ce que j'ai voulu vous démontrer à travers cette expérience ?"


Parmi les chefs d'entreprise présents, l'un d’eux ayant fait le lien avec le thème du jour " la gestion du temps" leva la main et répondit : " Oui, je crois avoir compris votre démonstration.

Vous venez de nous démontrer que, même si notre emploi du temps parait déjà très plein, nous pouvons encore essayer de le remplir encore, comme avec le gravier, le sable et l'eau pour être plus performants."


Avec un doux regard malicieux, notre vieux professeur se contenta de dire : " Ce n'est pas ce que j'ai voulu démontrer. Alors, qu'est ce que j'ai démontré ? Voulez vous le savoir ?"


Grand silence dans toutes les rangées de l'amphithéâtre, chacun ayant l'impatience de connaître enfin le pourquoi de cette étrange expérience.


" Ce que j'ai voulu vous démontrer, c'est que, si je n'avais pas placé les gros cailloux d'abord, jamais je n'aurais pu tous les mettre dans le bocal".

Devant l'évidence de cette réalité, se fit un profond silence dans la salle.

 

Et le vieux professeur de conclure :

" Et vous, dans votre vie, quels sont vos gros cailloux ? Votre entreprise, votre famille, réaliser vos rêves ou encore autre chose ? Et que faites vous de vos gros cailloux sur votre agenda ? "


Et sous un tonnerre d'applaudissement, le vieux professeur quitta la salle en se contentant de lever une main de remerciement.

Covey, Stephen R., Merrill, A. Roger et Merrill, Rebecca R. Priorité aux priorités. Paris, Éditions générales F1RST, 1995, p. 112-113.

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1 juin 2011 3 01 /06 /juin /2011 17:38

Il y avait dans un village de Chine un vieil homme très pauvre, que les rois eux-mêmes jalousaient, car il possédait un magnifique cheval blanc.

Ils lui proposaient des sommes fabuleuses pour ce cheval, mais l'homme refusait systématiquement :

" Ce cheval n'est pas un cheval pour moi, disait-il, c'est une personne. Et comment pouvez-vous vendre une personne, un ami ? "

Il était pauvre, mais jamais il ne vendit son beau cheval.

Un matin, il s'aperçut que le cheval n'était plus dans son écurie.

Tous les villageois se rassemblèrent et s'exclamèrent : " Il aurait mieux valu le vendre. Maintenant, on te l’a volé… quelle malchance! "

Le vieil homme répondit : “Chance, malchance, qui peut le dire?”

Il ajouta : " N'allez pas si loin. Dites simplement que le cheval n'est pas dans l'écurie. Ceci est un fait, tout le reste est un jugement. Je ne sais si c'est un malheur ou une bénédiction, car ce n'est qu'un fragment. Qui sait ce qui va suivre ? "

Les gens se moquèrent de lui. Ils avaient toujours pensé qu'il était un peu fou.

 

Mais quinze jours après, une nuit, le cheval revint. Il n'avait pas été volé, il s'était simplement échappé, avait séduit une belle jument et rentrait avec le reste de la horde, une douzaine de chevaux sauvages !

Les gens s'assemblèrent à nouveau : " Vieil homme, tu avais raison, dirent-ils, ce n'était pas un malheur. En réalité, cela s'est avéré être une bénédiction, qu'elle chance!”

Le vieil homme répondit : “Chance, malchance, qui peut le dire?”

Il ajouta : " De nouveau, vous allez trop loin. Dites simplement que le cheval est de retour. Qui sait si c'est une bénédiction ou non ? Ce n'est qu'un fragment. Vous lisez un seul mot dans une phrase, comment pouvez-vous juger du livre tout entier ? "

Cette fois, ils ne purent ajouter grand-chose, mais en eux-mêmes ils savaient qu'il avait tort. Douze magnifiques chevaux étaient arrivés !...

 

Le vieil homme avait un fils unique, qui commença à dresser les chevaux sauvages. Une semaine tout juste après, il tomba de cheval et se brisa les jambes.

A nouveau les gens se réunirent et, à nouveau, ils jugèrent :" Tu avais encore raison, c'était un malheur ! Dirent-ils.

Ton fils unique a perdu l'usage de ses jambes, et il était le seul soutien de ta vieillesse. Maintenant, te voilà plus pauvre que jamais. Quelle malchance!” disent ses amis.

Le vieil homme répondit : “Chance, malchance, qui peut le dire?”

Il ajouta : " Vous êtes obsédés par le jugement. N'allez pas si loin. Dites seulement que mon fils s'est brisé les jambes. Personne ne sait si c'est un malheur ou une bénédiction. La vie vient par fragments et vous ne pouvez tout connaître à l'avance."

 

Quelques semaines plus tard, il advint que le pays entra en guerre et tous les jeunes gens de la ville furent réquisitionnés de force par l'armée. Seul le fils du vieil homme ne fut pas pris, car il était infirme.

La ville entière se lamentait et pleurait : c'était une guerre perdue d'avance et tous savaient que la plupart des jeunes gens ne reviendraient jamais.

Ils se rendirent auprès du vieil homme : " Tu avais raison, reconnurent-ils, cet accident s'est avéré être une bénédiction pour toi. Il se peut que ton fils soit infirme, mais il est encore avec toi. Nos fils, eux, sont partis pour toujours. Quelle chance tu as "

Le vieil homme répondit : “Chance, malchance, qui peut le dire?”

Il ajouta : " Vous continuez à juger sans cesse. Personne ne sait ! Bornez-vous à dire que vos fils ont été contraints d'entrer à l'armée et que mon fils ne l'a pas été.

 

“Chance, malchance, qui peut le dire ? ”

histoire d'un viel homme chinois

 

« Ce qui trouble les hommes, ce ne sont pas les choses, mais les jugements qu’ils portent sur ces choses ».

Epictète

 

« Il n’y a pas de hasards, il n’y a que des rendez-vous. »

 Paul Eluard

 

"Ce que les autres disent et font n'est qu'une projection de leur propre réalité, de leur rêve. Lorsque vous êtes immunisé contre cela, vous n'êtes plus victime de souffrances inutiles"

2° accord Toltèque de Miguel Ruiz : "Quoi qu’il arrive, n’en faites pas une affaire personnelle" :

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